Le CFA de Bourges : apprentissage de nombreux métiers et conférence sur le chocolat

Au CFA de Bourges, 1000 apprentis apprennent des métiers variés : mécanique-auto, carrosserie, électronique, coiffure, esthétique, boucherie, charcuterie, pâtisserie, boulangerie, services…

Tout est équipé avec du matériel de pointe qui professionnalise les étudiants et qui favorise les mises en situation réelles : en tant que clients, vous pouvez déguster des plats réalisés par les futurs bouchers ou charcutiers, préparés par les futurs cuisiniers et servis par les futurs maîtres d’hôtel, dans la salle entièrement refaite en 2016. Vous souhaitez changer de tête? Prenez rendez-vous au salon de coiffure !

De la gestion des denrées alimentaires aux pratiques réalisées dans les ateliers mécaniques, tout est minutieusement contrôlé, et soumis à des règles et mesures d’hygiènes très strictes.

Lors de la seconde partie de la visite, les ISC ont découvert les secrets du chocolat avec Philippe BARDIN. Une astuce : mâchez le chocolat en retenant votre souffle quelques secondes, puis respirez et découvrez toutes les notes aromatiques !

Pour clore la visite, les étudiants nous ont préparé des mignardises succulentes et chaque ISC est reparti avec un oeuf en chocolat digne des plus grands pâtissiers.

Merci à Nicolas MESTRE pour cette excellente découverte !

 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

25/06/17 Collection des machines agricoles Vierzon

En ce dimanche 25 Juin, les ISC se sont donnés rendez-vous devant un immense hangar des années 1900, abritant l’étonnante collection des machines agricoles de Vierzon. Autrefois incontournable site de production de tracteurs, la ville comptait plus de 7 hectares de bâtiments couverts et a vu naître des marques telles que Case, Société Française,

Si le site n’est ouvert au public que sur rendez-vous, les chanceux visiteurs peuvent découvrir des tracteurs et autres machines tous en état de marche et dont les pièces viennent de Vierzon même. Le plus ancien date de 1840, alors que les entreprises fleurissantes profitaient de l’ouverture du canal de Berry (mise à disposition de l’eau nécessaire à leur fonctionnement), d’une main d’oeuvre qualifiée locale et du chemin de fer pour transporter les modèles partout en France.

Aujourd’hui largement vidés de leur outils de production, les entrepôts rappellent le succès passé de la ville et les vieux tracteurs participent aux foires et aux films historiques. La mémoire de Vierzon perdure donc à travers toutes ces manifestations et le travail passionné des adhérents  de l’association.

 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Conférence ALM 13/03/2017

Florian GALLIANO, ingénieur à MBDA, a présenté l’Additive Layer Manufacturing aux ISC, le 13 Mars 2017 au Made In Café de Bourges.

Le procédé consiste à ajouter de la matière (surtout métallique telle que l’acier, le titane, l’alumine…) couche par couche pour fabriquer un objet physique à partir d’un objet numérique. La première étape consiste donc à concevoir une forme 3D complexe grâce à un logiciel spécifique. Ensuite, cet objet est « découpé » par le logiciel, pour obtenir une succession de plans 2D, envoyés à la machine. De fines couches de poudre sont déposées à l’intérieur d’une cuve, que le faisceau laser fait fondre là où la matière doit être conservée. Le dépôt de poudre et la fonte laser sont répétés jusqu’à la réalisation complète de la pièce. Enfin, l’objet est récupéré en enlevant la poudre non fondue (qui sera recyclée et réutilisée).

Cette méthode permet d’économiser de la matière en réalisant des pièces creuses, tout en limitant les assemblages et procédures de soudage puisque la fabrication se fait d’un bloc. Il faut aussi noter que la chaîne de fabrication est simplifiée car le nombre d’intermédiaires est réduit, l’entreprise élabore sa matière première et la stocke. Cependant, les temps de réalisation sont très longs (il faut par exemple compter 25h pour fabriquer une des pièces en photo ci-dessous, et ajouter 1/2 journée de préparation et de nettoyage de la machine) et les volumes sont faibles.

Ainsi, de nombreux défis industriels concernent cette nouvelle technique de pointe : comment réduire les temps de fabrication? Qui produit les machines? Le marché peut-il suivre les cadences? Comment maîtriser les coûts? Le recyclage de la matière est-il infini? De quoi intéresser de nombreux ingénieurs, qu’ils soient étudiants ou diplômés!

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Cordées de la Réussite 25/11/2016

L’INSA Centre Val de Loire organisait le vendredi 25 novembre les Cordées de la Réussite et conviait plus de 80 collégiennes et lycéennes autour du thème : les femmes et les sciences.

Au programme, une pièce de théâtre présentée par la troupe parisienne « Laps/équipe du matin » où les stéréotypes et autres idées reçues étaient mis en scène pour faire réagir l’auditoire. En seconde partie, les étudiantes rejouaient certains passages marquants pour changer ces stéréotypes et montrer que les femmes ont toute leur place dans le monde scientifique.

En dernière partie, quatre femmes d’exception retraçaient leur parcours et leurs liens avec les sciences. Ainsi, une ex-tradeuse, une pharmacienne, une chercheuse et une ingénieure des ISC ont motivé ces jeunes à poursuivre leurs études et à ne pas s’arrêter au premier plafond de verre rencontré.

Belle initiative !

isc-cordees

(Photographie cf CentreFrance, article Le Berry Républicain – Stéphane Guignard)

Visite de WILO Intec 16/09/2016

Fabricant de pompes et de circulateurs au rayonnement mondial, WILO Intec exerce son activité depuis 1872. Née en Allemagne, cette entreprise de 7000 employés possède un site à Aubigny sur Nère qui emploie 400 personnes.

Si WILO Intec cherche à renforcer sa position de leader, elle n’en reste pas moins une entreprise indépendante. Son chiffre d’affaire a été multiplié par deux en 10 ans et les innovations sont au rendez-vous : toujours plus silencieux, fonctionnels ou contrôlés à distance, les pompes comme les robots des lignes de production font preuve d’un grand savoir-faire.

En effet, lors de la visite de l’atelier de production, les ingénieurs des ISC ont pu découvrir des lignes entièrement ou partiellement robotisées.  Si les opérateurs se relaient toutes les 8h, les robots poursuivent un ballet incessant et minutieux : sertissage, marquage, soudage… L’ensemble est chronométré, détaillé et répertorié sur des tableaux de bord pour suivre scrupuleusement les avancées.

Une entreprise représentant l’industrialisation par excellence !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Visite de la SOTEP 03/06/2016

Etirer un tube à froid tel est le cœur de métier de la société issoldunoise depuis les années 80. Je suis sûr que la technique surprendrait plus d’un ingénieur (ce fut mon cas !)

Dans un cadre bucolique de la champagne berrichonne, cette PME s’est développée comme sous-traitant pour l’aéronautique, le nucléaire la pétrochimie ou le médical notamment.

Une haute précision sur le diamètre, des longueurs assez impressionnantes (plusieurs dizaines de mètres) sur des matériaux nobles (inox spécifique, hastelloy, alliages de nickel…) leur ont permis d’agrandir leur surface de production à 4 reprises en 35 ans.

Son axe de développement : proposer des sous-ensembles à ses clients de plus en plus complet en s’associant avec d’autres PME.

Bref, une entreprise qui mérite à être connue et nous remercions tout particulièrement Gabriel Pons et Sandrine Eon de nous y avoir accueilli pour cette visite.

Ce diaporama nécessite JavaScript.